Oscar a écrit:Oscar a écrit:Je vous ai déjà répondu mais si vous insistez et à supposer que votre tsunami nous ait amenés préalablement à sortir du G20, de l ' Europe puis à réactiver le Franc et nos gabelous, non sans avoir modifié les règles de la comptabilité publique...(ouf), nous obtiendrions ceci:
1) un transfert de nos productions vers des productions exportables et à à fort contenu en main d'oeuvre susceptibles de maximiser notre avantage artificiel (une conséquence de la modification de la part relative du capital vs le travail dans la constitution du prix)
2) une tension sur le marché du travail aboutissant à une baisse relative du chômage mais surtout à forte demande de main d'oeuvre immigrée, compte-tenu de l 'inadéquation de notre offre de travail à la demande nouvellement créée de jobs peu qualifiés
3) une augmentation immédiate des prix des produits importés dont la production ne pourrait plus être transférée en France (produits à forte intensité en technologie et en capital)
4) le retour de l 'inflation
5) la baisse des cotisations sociales et la ruine du système de protection sociale
6) l 'exode d' Oscar
Jerlau, vous m 'obligez à vous reprendre. Vous ne vous en sortirez pas en tentant de me pousser dans un marécage glauque sur le thème de l 'immigration. Je ne fais pas de politique ici et je ne m 'intéresse donc pas aux conséquences sociales de l'immigration en tant que telle. J' essaye de vous parler d'économie. Comme je le faisais déjà il y a quelques jours en tentant d' imaginer les conséquences possibles de la TVAS. Voir le point 2. J 'ai été amusé de lire cet article du New York Times qui me paraissait en être l 'illustration. Voilà tout.
Oscar, vous n'argumentez pas de façon cohérente votre liste de points. Vousdémarrez l'essentiel de votre argumentation sur 3 affirmations : la baisse du prix de reveient créera esentiellement des jobs peu qualifiés 2 - les chômeurs français sont inapates au travail, 3 - la main d'oeuvre immigrée arrivera en masse
Ce qui est contredit par votre point 3 "une augmentation immédiate des prix des produits importés dont la production ne pourrait plus être transférée en France (produits à forte intensité en technologie et en capital)". Ce constat 3 ne peut qu'augmenter la demande de fabrication en France de produits à forte intensité en technologie. Si nos Français ne sont pas aptes à travailler dans le ramassage d'ordures ils peuvent peut-être avoir quelques compétences en technologie.
Cette contradiction entre vos constats et vos affirmations de base détruit la cohérence de votre approche. 0 sur 20 !
Je vous rappelle par ailleurs que la sortie des charges sociales du prix de revient permet surtout de rentabilier le travailleur dès qu'il produit à peine plus que son salaire net alors qu'aujourd'hui on lui demande de produire 2 fois son salaire net, ce qui limite le nombre de salariés. C'est le point essentiel au départ de ma démarche.
D'autre part d'après vous, quelle est la logique qui pousse à faire financer la santé par les charges sociales et à faire financer l'enseignement par la TVA ? Pourquoi mettre la santé dans les prix de reveient et pas l'enseignement ? Le consommateur a autant de chances de tomber malade en consommant que le travailleur en travaillant. La logique conduisant à séparer les frais entre ceux qui sont imputés aux prix de revient et ceux qui ne le sont pas est loin d'être nette. Cela n'avait pas d'impotance qd les frontières étaient femées. En les ouvrant on a changé la donné. Il faudrait le prendre en compte. C'est le genre d'incohérences qu'essaye de traiter le CHAZO.