Oscar a écrit:Attendons-nous plutôt à une hausse de la TVA, assez vite..mais pas forcément avec des contreparties en baisse de charges
Oscar a écrit:Je veux bien comprendre que vous souhaitiez faire baisser artificiellement le prix HT de biens manufacturés afin d' améliorer la compétitivité de nos entreprises à l 'export, sans diminuer les rémunérations. Çà, vous nous l 'avez expliqué 2356 fois et nous pensons avoir compris. Par contre et s'agissant de la restauration expliquez en moi l 'intérêt.
Je suis impatient et je relèverai donc votre copie avant demain.
Oscar a écrit:Et pour la retraite, la sécu et le chômage, on fait comment dans la restauration M'sieur Jerlau. On renvoie les malades, les chômeurs et les vieux en Chine ?
Oscar a écrit:Jerlau vous me faites peur
Oscar a écrit:C 'est là Jerlau que vont s' affronter des visions philosophiques différentes bien que parfaitement respectables, les unes et les autres. Pour les uns, la fiscalisation des dépenses sociales est une évidence. Elle participe à l 'état Providence. L 'état me soigne, m'indemnise si je ne travaille pas et paye ma retraite quand je ne travaille plus, le tout grâce à un grand fourre tout constitué par des recettes globalisées grâce à la TVA sociale. De toute façon, à la fin et s'il y a un déficit, c'est l 'état qui paye la différence. Alors autant tout lui laisser.
Pour les autres, le dernier à qui ils imaginent confier leur destin, c'est bien l 'état. Mauvais gestionnaire, gaspilleur et géré par des politiques magouilleurs et démagogues quels que soient leurs partis, rien de pire pourrait arriver que de laisser les prestations sociales évoluer au gré des élections. Il n 'est pas étonnant de trouver dans cette dernière catégorie les syndicats, pour lesquels la participation à la gestion des Caisses sociales constitue non seulement un revenu mais aussi et surtout la condition d'une certaine indépendance à laquelle parce qu 'ils l'ont durement conquise, ils sont très attachés. Le collectivisme c'est justement pas leur truc...
Alors on fait comment (petit bonhomme jaune avec la langue qui pend)
Oscar a écrit:J 'y vois au contraire la suprématie définitive de l 'Etat Providence qui est déjà bien installé dans toutes les têtes aujourd' hui hélas. Yzonka...
Oscar a écrit:Jerlau, votre raisonnement est justement vicié par les objectifs que vous vous fixez: la lutte contre le chômage ne peut être une fin en soi. Sinon vous finirez par réinventer le STO. La baisse du chômage ne peut être que la conséquence de la création d'une activité économique. La question est de trouver laquelle et de créer les conditions de son développement.
Oscar a écrit:Jerlau l'argument ne tient comme je l' ai déjà écrit 14 fois que pour les industries fortement intensives en main d'oeuvre, vers lesquelles vous vous obstinez à vouloir nous pousser pour résorber le chômage. Comme quand vous arrêtez de vous frapper la tête pour avoir moins mal. Cet argument joue à l 'envers de la même manière contre les industries intensives en capital. Comme les industries de pointe qui requièrent de hauts niveaux d'investissements ou comme la recherche médicale aussi ou comme l' automobile, l 'aéronautique etc, toutes industries qui deviendront soudainement incapables de supporter ces taux élevés de TVA. Vous les qualifiez de "gorsses boites" globalement inutiles et inefficaces, afin de vous débarrasser de leurs contraintes. Car vous savez qu' elles partiront sous d'autres cieux, plus vite encore...
Le modèle que vous nous proposez est pastoral, local et collectiviste. C'est le Kiboutz mon cher...le cheval et les fleurs.Je vous ai enfin percé.
resOscar a écrit:Je vous l 'ai déjà expliqué, Jerlau, mais vous ne m' avez pas lu, comme dab. Bon, je recommence .
Partons de votre taux de TVAS à 60%.
Supposons qu'une auto soit constituée de 70% de matière, de 15% d' amortissements et de 15% de salaires directs, imputés de leur 50% de charges.
Pour un prix de revient de 100, on ajoutera une marge de 5% et une TVA de 19,6% pour obtenir le prix actuel TTC de 125. Celui que vous payez.
Dansons le Chazo. La part des salaires nette de charges devient donc de 10 et le prix net HT de l 'auto passe de 105 à 100. Bravo.
Par contre après application des 60% de TVA sociale, votre auto vaudra 160 au lieu de 125. Excellente nouvelle.
On fait quoi ?
1) on refait des autos à la main
2) on ferme pour aller ailleurs et revenir dumper sur le marché français à partir de plate_formes productives ultra low costs
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