On voit depuis longtemps et de partout des protestations occidentales contre le fait que les travailleurs chinois, enfants et autre soient surexploités.
Je pense profondément qu'il y a maldonne. Nous sommes passés par là dans nos pays, et ce sont ces efforts qui ont fait nos pays occidentaux. Sans revenir à l'époque de Zola, et en s'en tenant aux années cinqnuante, les enfants travaillaient Dans notre Béarn, il y avait par exemple des chataignes à vendre. Le Béarn était exportateur de chataignes. C'est les enfants des villages qui les ramassaient, il y avait d'autres enfants qui faisaient les marchés de chataignes, il y en avait d'autres qui chargeaient les wagons. J'avais un oncle en Espagne qui cultivait 2 ou 3 hectares, avec un simple cheval, à 15 km du village, il y allait pour la semaine, il y dormait comme il pouvait. On pourrait faire de cette vie un romann noir. Mais pas du tout il y avait de la joie. En chine aujourd'ui beaucoup sont logés à l'usine, comme les corons d'il y a un siècle. Cela fait partie de l'évolution de la Chine. C'est leur vie.
Le travail difficile fait partie du développement d'un pays. Les autres en profitent. Avec un Smig dans les années 50 on pouvait acheter 1 tonne de fruits, Le travailleur de base était exploité. Aujourd'hui avec un Smig, on achète, 200, 300 kg de fruit. Le travailleur de base n'est plus autant exploité, mais la base de l'exploitation s'est élargie.
Les couturières des années 50 faisaient du vélo; elles allaient chercher le travail à l'usine (1 heure ou plus de vélo, ) ramenaient chez elles les pièces de vêtement à assembler, travaillaient jour et nuit chez elle, et ramenaient à l'usine les vêtements asemblés.
Avec un Smig on pouvait se payer 20 costards ! La couturière était surexploitée.
C'est la vie d'un pays en développement. Il faut arrêter de se battre contre cela. On ne fait que du mal à ces pays qui ont besoin de travailler.Nous aussi, on aurait intérêt à s'y remettre, mais on a oublié comment on fait pour travailler.
Les Chinois nous le réapprendront un jour ou l'autre. Certainement.